Notre accompagnement se construit autour de six comportements.
Le but de nos parcours est de garantir un impact sur les attitudes de l’epanwe
à partir d’une action qu’il réalise dans un cadre ludique.
Longtemps considérée comme défaut, la curiosité est devenue aujourd’hui nécessaire dans un monde connecté. Notre action vise à déclencher le mécanisme de curiosité. Nous agissons pour cela sur les croyances limitantes acquises à travers notre éducation et l’influence de notre entourage. Notre objectif est de permettre à l’epanwe d’évoluer dans un monde (en grande partie virtuel) qui lui présentera des environnements multiples et différents. Les frontières n’existent plus et les contraintes culturelles ont tendance à disparaître. Il lui faudra apprendre à accueillir la différence et la nouveauté et à se mettre à la place de l’autre pour appréhender de nouvelles sensibilités.
La peur de l’autre nous pousse, parfois, à considérer notre relation avec notre environnement de façon très sceptique. Cela nous amène, souvent, à nous isoler et à nous éloigner des autres ce qui nous fait rater de réelles opportunités d’épanouissement. Notre objectif est d’apprendre à l’epanwe à donner. Nous voulons lui faire découvrir les bienfaits du partage en développant chez lui le don de soi dans une configuration de réciprocité.
Nous sommes entourés de ressources qui nous servent généralement à réaliser nos tâches quotidiennes. La famille, les amis, l’argent de poche... L’utilisation de ces éléments conditionne souvent notre comportement et nous rend complètement dépendant d’eux. Notre objectif est d’accompagner l’epanwe pour apprendre à agir seul. Être autonome veut dire pouvoir utiliser toutes les ressources dont il dispose tout en restant complètement indépendant.
Parfois nos besoins sont en contradiction avec les valeurs et principes acquis à travers notre éducation. Nous vivons une grande dissonance cognitive dans un monde qui évolue rapidement. Les préceptes du passé ne sont pas toujours adapté aux exigences du présent et de la nouveauté. Notre objectif est de permettre à l’epanwe de dépasser cette dissonance. Cela lui sera possible s’il arrive à négocier des compromis avec lui-même. Il pourra, ainsi, atteindre un équilibre qui lui permettra de développer ses talents et facultés.
L’epanwe peut être, parfois, mal connecté à ses propres passions. Il ne les connaît pas. Cela peut être dû au fait qu’il ne sait pas ce qu’il aime faire. Il se suffit de faire ce qu’il a à faire pour être une « bonne personne ». Notre objectif est de lui permettre d’être actif dans sa quête pour découvrir ce qu’il aime et se connecter à des joies simples. Sa joie de vivre lui permettra d’être dans une configuration positive et optimisée pour son propre épanouissement.
L’epanwe pourrait, dans certains contextes, envisager son développement en dehors de celui de la cité. Cela implique une orientation centrée sur soi-même qui réduit le champ d’action pour la construction de la personnalité. Notre objectif est de lui permettre de percevoir l’ensemble des composantes impliqués dans sa propre construction. Il est important qu’il ait une vision globale afin de prendre conscience de sa position au sein de la communauté et des implications de ses actions. Son propre développement ne peut se soustraire de celui de la société. Les deux sont corrélés.